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Date d'inscription : 27/04/2011
Sujet: Citadelle of no sense Sam 29 Nov - 20:16
Quelques textes dont ceux de la plume d'or (finale en cours au moment où j'écris)
J'étofferais au fur et à mesure. Je mettrais surement encore certains de mes vieux textes et je rajouterais des nouveaux au fil de leur écriture.
D'autres sont postés ici http://citadelle-of-no-sense.skyrock.com Pour le moment c'est skyrock en attendant de faire mieux (soit un site soit un truc plus "pro") et d'avoir beaucoup plus de contenu.
Plume d'or
Premier tour :
Kaze no aibu:
Kaze no aibu
Quel camouflage exquis que celui de la nuit Câline, envoutante, soupir soufflant un rire. Escarcelle de vif, s’engouffrant dans mes spires ; Mystérieuse envolée, frisson d’un corps sailli.
Scribe, assez souvent tes mystères m’ont pris. Soulevé, Sélème, sa mise s’est envolée. Sourire épanoui, sa tendresse embrassée Sans violence, ces cent violettes ont frémis.
Sarabande sifflante, raccourci de soie ; Surprend l’éloquence sur ses ciels splendides. Surgit face au monde, sentence candide Aussi souple que sourd, autant loi que roi.
A ton anse je suis, cristal d’émotions. Et sur ta peau de lys, un frisson s’élance En pleine cadence, tes cheveux noirs dansent. Dans ton corps infini, mil flux de tensions.
Sainte clé de voute, voltigeur de route, Du ciel tu es maître, sur ma peau tu passes Et fait jaillir mon âme sans que la joie trépasse. Toutes mes peurs, par toi, ont été absoutes.
A ton accolade, contact de bonté Je réponds, joyeux alizé de volupté :
Princesse printanière / Haru no purinsesu Ta force est bonté / Anata no tsuyo-sa wa zendearu Mille frissons m’animent / Sen wa watashi ni okan o animēshon
Demi finale :
No title:
Ils se sont rencontrés un vendredi. Tous deux sollicités à participer à une soirée dans les cryptes de Paris. Elle est grande et svelte, ses cheveux lisses couleurs d’ébène lui tombent sur les hanches. Son teint est pâle et ses yeux brillent comme deux saphirs. Ses talons hauts claquent sur le sol tandis qu’elle danse sur la piste. Sa robe noire virevolte au gré de ses mouvements, une jambe se découvre au rythme des pas de la danseuse. La regarder, c’est faire s’arrêter le temps, l’espace d’un instant tout se fige et n’existe plus qu’Elle. Hommes et Femmes se perdent à la contempler.
C’est ainsi que la voie l’homme qui vient d’entrer. De taille et corpulence moyenne, il a l’élégance des temps anciens. Chemise en popeline blanche, souliers richelieu, pantalon de costume, gilet et queue de pie noirs. La chaîne de sa montre à gousset entoure élégamment la poche du gilet située au niveau de son cœur. Son haut de forme, ses lunettes octogonales dorées et sa canne à tête de loup complètent sa tenue. Comme les autres spectateurs autour de lui, il est hypnotisé par la grâce et la sensualité qu’elle dégage. La musique s’évanouit l’espace d’une seconde, la danse s’arrête et le charme se rompt. Il s’aperçoit soudain qu’il est resté immobile, planté devant la grande porte marquant l’entrée du lieu. Détournant les yeux, il se rapproche d’une petite table. Placée dans un recoin, il pourra à loisir y observer les autres occupants sans pour autant attirer l’attention.
L’homme se nomme Francesco de Balmont. Entraîné à se fondre dans la masse, il devient rapidement aussi invisible qu’Elle rayonne. Son magnétisme est envoûtant et Francesco manque d’y sombrer une fois de plus. Au prix d’un effort immense il détourne son attention sur le reste de l’assemblée. Son regard retourne incessamment sur la piste où Elle est. Son cœur s’imprègne de sa présence insaisissable, et en l’espace d’un battement le coup de foudre est là. Plus rien ne compte à ses yeux que sa présence. Une nouvelle fois, moyennant une forte violence envers lui-même, Francesco se concentre sur la raison de sa présence. L’esprit plus alerte, il ouvre l’enveloppe cachetée, abritée dans son gilet, et en tire une tourmaline noire. S’y trouve aussi une photographie. Au recto on peut lire : Elizabeth Torque. En la retournant il contemple l’image, perd un instant toute contenance et épie discrètement la scène. La belle danseuse n’y est plus. Saisi d’un frisson aussi involontaire que violent, il range promptement carte et enveloppe, juste à temps pour voir l’artiste s’approcher de lui. Il se lève diligemment pour tirer légèrement la chaise sur laquelle elle souhaite s’asseoir. En lui adressant un sourire, elle prit place.
Arrivant sur ses entrefaites, un serveur s’approche. « Deux bourbons je vous prie » dit-elle astucieusement. Le serveur partit, les yeux dans les yeux, dans une immobilité quasi-totale, les deux êtres se jaugèrent pris dans une intense concentration, seulement troublée par l’arrivée des deux whiskys. Après un temps qui sembla interminable, elle ouvrit les lèvres doucement et commença à parler.
«C’est un grand plaisir de vous rencontrer, messire de Belmont, je présume à votre regard que vous êtes aussi averti de mon nom et de mon statut. »
« En effet, miss Elizabeth, votre réputation vous a précédée en ce lieu. Je dois dire que j’ai été remarquablement impressionné par l’exercice de votre talent. Je n’ai pu détourner les yeux de vous depuis mon arrivée ici. Puis-je savoir d'où vous viens la connaissance de mon nom ? Je pensais vous être totalement inconnu.»
« Il est certains secrets qu’il vaut mieux garder pour soi. Votre présence céans montre qu’un des miens a été éventé. J’aurais préféré vous rencontrer sous d’autres hospices, dans d’autres circonstances, mais c’est ainsi que le monde est fait. Cette soirée peut se dérouler de deux différentes manières. Quel que soit votre choix, je vais retourner danser et vous emmener avec moi. Nous échangerons quelques passes. Je vous embrasserais et vous me rendrez le baisé. La suite dépendra de vous. Vous pouvez choisir de me traquer ou de partir avec moi. Tout humain que vous êtes, quelque chose en vous me plaît. »
Elle se tut et se leva le laissant seul l’espace de quelques instants. L’afflux d’informations bouillonnait dans le cerveau de Francesco. Le choix soudain qui s’offrait à lui était au-delà de tout ce qu’il avait pu s'imaginer de la chasse fantastique à laquelle il participait. Cette femme était sa première mission, et il avait non seulement réussi à en tomber amoureux, mais en plus à la charmer. Et ce sans rien dire.
Le reste de la soirée se passa exactement de la manière dont l’avait prédit Elizabeth. Les instants partagés furent aussi courts qu’exquis. Elle partit aussi vite qu’elle était apparue.
Devant la porte, Francesco sortit l’enveloppe et l’observa. Peu de temps après il ouvrit la porte et sortit. Sur une table repose toujours une enveloppe et un pieu.
Finale
Meaning of life:
Un soir, au clair de lune, sortant de ma cabane, je gravis la colline. Et dans cette clairière où je me suis assis, Un soir au clair de lune, j’appris le sens de ma vie.
Contemplant le ciel, une question me vint. Quel est la raison de ce monde ? Chaque jour des présents se créent. Chaque jour des futurs apparaissent. Mille possibilités naissent d’un sourire. Chaque jour de nouveaux mythes nous entourent, de nouvelles légendes cautionnent la compréhension de notre univers. Le Bien et le Mal, l’Enfer et le Paradis, éléments personnifiés d’un panthéon où les divinités se parent de mille noms. Malgré ses savoirs, l’Homme ne cesse de chercher sa place, de chercher le sens de son destin. A la recherche de l’immortalité, il exprime sa vaine recherche du Temps. Les siècles passant, l’Humanité a accru ses connaissances. Mais l’Existence et ses mystères restent incompris. Chaque parcelle de l’Existence en cette Terre contient une once de ce savoir.
Et bien qu’aujourd’hui je possède toutes les parcelles de ce savoir, il m’en manque encore une toute petite portion. Et à chaque pleine lune, je me retrouve ici, sur cette colline qui m’a vu naître… Mais cette soirée possède une saveur particulière
Depuis son piédestal, je sais qu'Elle m'observe. Elle me sourit. Et moi, la joie aux lèvres je porte mes yeux sur le golfe qui s'étend devant mon regard. Se reflétant sur l'Eau, la Lune, curieuse, se tourne vers moi. La brise me traverse et soulève ma chevelure. Aucun son alentour, nul oiseau, nul esprit. Seulement cette brise à la mélodie aérienne. Dans la Tapisserie, les étoiles se répandent au-delà de l'Astre nocturne. Quel que soit leur beauté, Séléné leur emporte la victoire dans ce concours sans fin. Séléné, fidèle, qui tourne autour de notre chère Gaïa depuis la nuit des Temps. Danseuse aux courbes sublimes, partenaire de la Planète bleue, tu agrémentes mes songes. Toi genèse des passions. Moi ton ultime innovation.
Noyé dans son Ciel une étoile filante traverse le ciel d’été. Dans l’infinité de mondes, je comprends son auspice. Résurgence d’usages anciens, un vœu se forme dans mon esprit. Ce corps miracle est l’infime lanterne lancée dans le vent. Il fut un temps où chaque étoile était une âme. Il fut un temps où chaque vie avait une signification. Il fut un temps où chaque vie avait son importance et était respectée. Il fut un temps où nulle guerre n’existait. Ce temps est révolu, mais l’espoir reste.
Le retour à la réalité est dur. Au loin, les délicates réalisations de mes frères. Des temps immémoriaux de l’existence commune, sans heurts ni violences, a succédé celui des empereurs, des rois et reines. Erigeant des royaumes, sortant la pierre, le bois et l’acier de la Terre, construisant maisons, châteaux mais surtout armes, pièges et armures. Milles histoires à peine commencées ; Milles terminées dans le sang. A la limite de l’explosion, la Terre s’en est gorgée. Chaque mortel en détruisait un autre. Les regards devinrent menaces, la caresse devint grognement tandis que la haine gagnait du terrain. La colombe, assassinée, a souvent été retrouvée dans le fossé. Une balle dans l’âme. Mahatma Gandhi, John Fitzgerald Kennedy, Yitzhak Rabin, Sitting bull, Malcolm Little. Tous des passeurs de lumière. Tous célèbres. Tous disparus. Les Hommes ont oubliés leurs noms. Ils se sont battus à chaque génération tentant de préserver une paix fragile. La Terre s’en souvient.
En pensant à mes ancêtres, je revois l’époque sombre et douloureuse de mon arrivée. D’où venait la destruction ? Nul ne le sait vraiment. De la quête du pouvoir pour certains, de la vengeance, de la cupidité ou de la gloire pour d’autres. Nombreux furent ceux qui détruisirent par pur plaisir. Mais encore plus nombreux furent ceux qui ne réagirent pas. Estimant leur devoir accompli, ils laissaient les massacres se dérouler. Estimant que d’autres agiraient, ils laissaient les assassins créer des génocides. Tous eurent leur part dans la destruction de la vie. Pas seulement de la vie humaine. Du règne animal on retrouve des os. Du règne végétal quelques souches éparses.
Seuls les buildings s’élancent insouciants dans le ciel. Derniers représentants du monde laissé en arrière. Ils sont vides aujourd’hui. Les quatre éléments ont repris leur place. Maître du monde à nouveau, il reprenne le pouvoir offert par la Terre. Seul, je me dresse encore, sans but, sans finalité. J’ai pu observer l’office de la Mort.
Pour comprendre ce monde, il faut en apprendre l’essence. A partir d’une particule nommée Boson de Higgs deux êtres apparurent. L’un et l’autre androgyne. L’un et l’autre revêtant les aspects des deux sexes indifféremment. Milles noms leur sont donnés à travers le temps. A partir de cette particule de Dieu, naquirent la Vie et la Mort.
A l’orée du monde, la Vie créa mille merveilles. A chaque merveille, la Mort resplendit un peu plus. Mais le Temps passait. Et chaque beauté fut prise par Anubis. Les créations de Rê, transformées par le souffle d’Hadès, prenaient un aspect froid et dur. Au commencement chaque planète était telle un Soleil. Par la grâce de la Dame blanche, ils permirent à de nouvelles vies de s’établir. Travaillant de concert, Tisseuse et Parque ensemble, elles filaient et coupaient les fils d’âme. Innovatrice de tous les Arts, Maîtresse de toutes beautés elles étaient contraires. Cette différence les éloigna. Thanatos comprit vite que proche de lui, toutes choses seraient éphémères et fragiles. S’éloignant de son alter égo, la Mort appris la souffrance. Le bonheur des êtres s’épanouit au détriment de son propre bonheur. La Créatrice, pourtant, continua de créer de nouveaux présents pour celle qu’elle aimait. Tous plus beaux les uns que les autres, elle leur laissait tracer leur chemin en direction du Néant.
En ce clair de Lune, je pars vers ma destinée. Ultime cadeau de la Vie pour la Mort. En ce clair de Lune je pars la rejoindre Et la comprendre. Demain plus de Soleil. Car nul ne verra son ascension. Demain personne ne pourra plus dire que le monde continue de tourner. Que feras-t-il alors que plus rien n’existera ? La clarté des étoiles est faible. La dernière lueur de vie s’est éteinte. Ne reste que mon corps, comme ultime témoignage. De mon regard je reconstruis tout ce qui fut détruit. Les forêts sont verdoyantes. La Vie refleuri. Un clignement d’œil et tout disparaît à nouveau dans la souffrance. Les merveilles ne sont que fumée, mais mon cœur est réchauffé d’avoir pu un jour les contempler. De cette Terre calcinée et froide, ne restent que mes souvenirs.
M’allongeant, je ferme les yeux. En paix avec moi-même, je lâche prise. Mon esprit s’évade de ma prison de chair. Détournant mon regard de la désolation, je laisse mon vœu se déliter, se faire emporter par le vent. La Patiente Mort s’est emparée de ce monde.
La dernière conscience éteinte, la dernière vie consumée par l’amour, plus aucun cœur ne battit.
Aucun mouvement n’existait.
Dans ce silence, Vie et Mort s’étaient éteint.
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Un choix:
Un choix
En cette nuit de soie, troublé je suis sans foi. J’ai rejeté ce dieu, sans espérer mieux… Avoir perdu les cieux, sans pouvoir être deux, Semble éloigner de moi mon rêve d’être roi.
Avec ce désespoir, je ne sais plus qui croire, Ce choix est-il le bon ? Nul ne peut m’en faire don. Je dois choisir de voir, toujours garder espoir Entendre les doux sons à travers les cris longs.
Voir plus loin que moi, créer en soi et pour moi Faire un choix, refuser un côté pour appréhender la jetée. Pouvoir partir vers un autre horizon, dans d’autres saisons Garder avec raison le souvenir du passé, mais ne plus le laisser m’emporter.
Ne pas refuser l’amour, ne pas le jeter pour toujours, Dire bonjour à la haine, pour la transformer en marraine La rendre aimante, attentionnée, l’éloigner des errements des malheurs passés. Croire en le futur, et le laisser advenir, dans jamais lui demander de nous sourire.
Le plus dur sera de ne plus attendre quoi que ce soit, Savoir vivre au jour le jour, sans détruire ce qui s’est passé avant En prévoyant les actions, mais sans espérer les gestes, les mots. Créer sans l’avoir déjà intenté. Entreprendre en innovant et espérant.
Fantasmagorique:
Fantasmagorique
Se penchant sur mon existence, Un fantôme jaugea mon âme Sans connaitre la signification, De cette étrange situation J'ai pris la fuite laissant le temps Se faire écorcher par l'hallucination.
Enfermé au pays des merveilles, J'ai refusé les portes qui sommeillent Préférant la souffrance à la joie Choisissant la route gorgée du sang de l'oie, Agressant, par mon action les lois, Je suis partis sans détrôner les Rois.
A présent épuisé je repose Sur le lieu aux armes que je dépose. A mes propres pieds prenant ma vie Je sombre me demandant où est l'ennui.
Avancer n'est qu'un mot Sans agir il n'est qu'un sot
Pu*ain de pokémon... Je rentre tranquille chez moi tout d'un coup je vois quoi ? Un fuc*ing Bulbizarre. Alors moi, tranquille, je le prend. Pouf il se transforme en une espèce de pokéboule.. En plus, il y avait une jolie lune en plus ce soir, je me dis cool ça va être une soirée de ouf. Un pokémon IRL c'est trop le feu quoi ! Bon un dracaufeu ça aurait été plus cool hein, mais c'est good quand même.
Je continue à marcher, ce soir c'est la grosse teuf chez les LAD et j'ai apporté du champomi , sur que ça va les faire triper, surtout les taupes elles vont kiffer !
Je croise un vieux pote, t'sais Red là, enfin j'me souviens plus trop, c'est pt'et Tebe,fin bref. Il a un new tee-shirt avec marqué Turks dessus, moi j'comprend pas trop t'sais, pis il a l'air fixe le mec !
Fin moi tu m'connais, s'tu m'ignore, j't'ignore. Du coup je passe loin devant lui comme ça ce con il me voit et pis il voit qui'qu'c'est le patron quoi.
Et là PAF il a un gros point d'exclamation qui se fourre au dessus de sa tête et il commence à me courir après, le regard fixe, le con.
Moi ni une ni trois je me carapate, il avait l'air trop chelou le gars.
Mais plus je cours vite plus il va vite. Je choppe un bus, pour le semer quoi. Et t'sais pas c'qu'il a fait ?
Il court et ni une ni cinq y m'balance une grosse boule blanche et rouge sur le bus. Pis la y a un vieux rondoudou tout moisi qui en sort. Dans ma poche, y a la pokeboule qui s'énerve du coup je la sort et là le bulbizarre il sort de ma pokéboob !
Avec le rondoudou ils ont bousillés le bus quoi, pis après y ce sont mis à faire une bataille navale.
Mon carapuce il a trop assuré il a coulé tout les bateaux du mec et il a juste perdu un croiseur. La classe quoi !
Après on est retourné se balader, le mec il m'a suivi, il m'a donné son pognon et il s'est barré en courant, j'ai pas compris mec.
Pis là, tranquille, il y a un vieux qui s'jette sur moi, il me parle d'un truc de ouf, le poke ton dex là, et il me sort une espèce de souris pire que chelou de derrière lui. Y m'dis qu'est mon pique à chou et tout et tout.
Moi tranquille je l'amène chez mes frangins de la team Roquette, c'est les potes de la Téci, du coup je leur fait le coup du tape m'en sept et pis v'la tit pas que l'aut' batard de pikassiette il me leur balance le tonnerre dans la gueule en criant son prénom ?
Tout ça pour une p'tite balade tranquille à bourg palette man...
Bataille de Bourg Palette (28.11.2014 9:07:12) Yon[LAD] de Everton Santos, alix, Cosmo Canyon, Village copain, Potillon, Bourg Palette vs Tebe[Turks] de Bourg Palette
Dernière édition par Gabriele Micaelis le Dim 8 Mar - 23:29, édité 1 fois
lyonboss
Nombre de messages : 462 Age : 25 Localisation : Lyon Alliance (TAG) : Hum, -S-, je crois Date d'inscription : 09/12/2011
Sujet: Re: Citadelle of no sense Sam 17 Jan - 15:01
Faudrait vraiment que je prenne le temps d'en lire ^^"
Gabriel Micaelis Modérateur général
Nombre de messages : 2006 Age : 30 Localisation : corse Humeur : spartanesque Alliance (TAG) : -S-
Date d'inscription : 27/04/2011
Sujet: Re: Citadelle of no sense Dim 8 Mar - 19:51
Allez au boulot jeune archonte, y a du nouveau !
Avec l'aide de Zine j'ai remanié le troisième texte du concours de la plume d'or, le voici en avant première.
Un soir, au clair de lune, sortant de ma cabane, je gravis la colline. Et dans cette clairière où je me suis assis, Un soir au clair de lune, j’appris le sens de ma vie.
Contemplant le ciel, une question me vint. Quel est la raison de ce monde ? Chaque jour des présents se créent. Chaque jour des futurs apparaissent. Mille possibilités naissent d’un sourire. Chaque jour de nouveaux mythes nous entourent, de nouvelles légendes cautionnent la compréhension de notre univers. Le Bien et le Mal, l’Enfer et le Paradis, éléments personnifiés d’un panthéon où les divinités se parent de mille noms. Malgré ses savoirs, l’Homme ne cesse de chercher sa place, de chercher le sens de son destin. A la recherche de l’immortalité, il exprime sa vaine recherche du Temps. Les siècles passant, l’Humanité a accru ses connaissances. Mais l’Existence et ses mystères restent incompris. Chaque parcelle de l’Existence en cette Terre contient une once de ce savoir.
Et bien qu’aujourd’hui je possède toutes les parcelles de ce savoir, il m’en manque encore une toute petite portion. Et à chaque pleine lune, je me retrouve ici, sur cette colline qui m’a vu naître… Mais cette soirée possède une saveur particulière
Depuis son piédestal, je sais qu'Elle m'observe. Elle me sourit. Et moi, la joie aux lèvres je porte mes yeux sur le golfe qui s'étend devant mon regard. Se reflétant sur l'Eau, la Lune, curieuse, se tourne vers moi. La brise me traverse et soulève ma chevelure. Aucun son alentour, nul oiseau, nul esprit. Seulement cette brise à la mélodie aérienne. Dans la Tapisserie, les étoiles se répandent au-delà de l'Astre nocturne. Quel que soit leur beauté, Séléné leur emporte la victoire dans ce concours sans fin. Séléné, fidèle, qui tourne autour de notre chère Gaïa depuis la nuit des Temps. Danseuse aux courbes sublimes, partenaire de la Planète bleue, tu agrémentes mes songes. Toi genèse des passions. Moi ton ultime innovation.
Noyé dans son Ciel une étoile filante traverse le ciel d’été. Dans l’infinité de mondes, je comprends son auspice. Résurgence d’usages anciens, un vœu se forme dans mon esprit. Ce corps miracle est l’infime lanterne lancée dans le vent. Il fut un temps où chaque étoile était une âme. Il fut un temps où chaque vie avait une signification. Il fut un temps où chaque vie avait son importance et était respectée. Il fut un temps où nulle guerre n’existait. Ce temps est révolu, mais l’espoir reste.
Le retour à la réalité est dur. Au loin, les délicates réalisations de mes frères. Des temps immémoriaux de l’existence commune, sans heurts ni violences, a succédé celui des empereurs, des rois et reines. Erigeant des royaumes, sortant la pierre, le bois et l’acier de la Terre, construisant maisons, châteaux mais surtout armes, pièges et armures. Milles histoires à peine commencées ; Milles terminées dans le sang. A la limite de l’explosion, la Terre s’en est gorgée. Chaque mortel en détruisait un autre. Les regards devinrent menaces, la caresse devint grognement tandis que la haine gagnait du terrain. La colombe, assassinée, a souvent été retrouvée dans le fossé. Une balle dans l’âme. Mahatma Gandhi, John Fitzgerald Kennedy, Yitzhak Rabin, Sitting bull, Malcolm Little. Tous des passeurs de lumière. Tous célèbres. Tous disparus. Les Hommes ont oubliés leurs noms. Ils se sont battus à chaque génération tentant de préserver une paix fragile. La Terre s’en souvient.
En pensant à mes ancêtres, je revois l’époque sombre et douloureuse de mon arrivée. D’où venait la destruction ? Nul ne le sait vraiment. De la quête du pouvoir pour certains, de la vengeance, de la cupidité ou de la gloire pour d’autres. Nombreux furent ceux qui détruisirent par pur plaisir. Mais encore plus nombreux furent ceux qui ne réagirent pas. Estimant leur devoir accompli, ils laissaient les massacres se dérouler. Estimant que d’autres agiraient, ils laissaient les assassins créer des génocides. Tous eurent leur part dans la destruction de la vie. Pas seulement de la vie humaine. Du règne animal on retrouve des os. Du règne végétal quelques souches éparses.
Seuls les buildings s’élancent insouciants dans le ciel. Derniers représentants du monde laissé en arrière. Ils sont vides aujourd’hui. Les quatre éléments ont repris leur place. Maître du monde à nouveau, il reprenne le pouvoir offert par la Terre. Seul, je me dresse encore, sans but, sans finalité. J’ai pu observer l’office de la Mort.
Pour comprendre ce monde, il faut en apprendre l’essence. A partir d’une particule nommée Boson de Higgs deux êtres apparurent. L’un et l’autre androgyne. L’un et l’autre revêtant les aspects des deux sexes indifféremment. Milles noms leur sont donnés à travers le temps. A partir de cette particule de Dieu, naquirent la Vie et la Mort.
A l’orée du monde, la Vie créa mille merveilles. A chaque merveille, la Mort resplendit un peu plus. Mais le Temps passait. Et chaque beauté fut prise par Anubis. Les créations de Rê, transformées par le souffle d’Hadès, prenaient un aspect froid et dur. Au commencement chaque planète était telle un Soleil. Par la grâce de la Dame blanche, ils permirent à de nouvelles vies de s’établir. Travaillant de concert, Tisseuse et Parque ensemble, elles filaient et coupaient les fils d’âme. Innovatrice de tous les Arts, Maîtresse de toutes beautés elles étaient contraires. Cette différence les éloigna. Thanatos comprit vite que proche de lui, toutes choses seraient éphémères et fragiles. S’éloignant de son alter égo, la Mort appris la souffrance. Le bonheur des êtres s’épanouit au détriment de son propre bonheur. La Créatrice, pourtant, continua de créer de nouveaux présents pour celle qu’elle aimait. Tous plus beaux les uns que les autres, elle leur laissait tracer leur chemin en direction du Néant.
En ce clair de Lune, je pars vers ma destinée. Ultime cadeau de la Vie pour la Mort. En ce clair de Lune je pars la rejoindre Et la comprendre. Demain plus de Soleil. Car nul ne verra son ascension. Demain personne ne pourra plus dire que le monde continue de tourner. Que feras-t-il alors que plus rien n’existera ? La clarté des étoiles est faible. La dernière lueur de vie s’est éteinte. Ne reste que mon corps, comme ultime témoignage. De mon regard je reconstruis tout ce qui fut détruit. Les forêts sont verdoyantes. La Vie refleuri. Un clignement d’œil et tout disparaît à nouveau dans la souffrance. Les merveilles ne sont que fumée, mais mon cœur est réchauffé d’avoir pu un jour les contempler. De cette Terre calcinée et froide, ne restent que mes souvenirs.
M’allongeant, je ferme les yeux. En paix avec moi-même, je lâche prise. Mon esprit s’évade de ma prison de chair. Détournant mon regard de la désolation, je laisse mon vœu se déliter, se faire emporter par le vent. La Patiente Mort s’est emparée de ce monde.
La dernière conscience éteinte, la dernière vie consumée par l’amour, plus aucun cœur ne battit.
Aucun mouvement n’existait.
Dans ce silence, Vie et Mort s’étaient éteint.
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